Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Libre rage ( relais et point de chute !)
Archives
Libre rage ( relais et point de chute !)
Newsletter
Libre rage ( relais et point de chute !)
11 janvier 2008

Fermeture des centres de rétention

Mi-décembre 2007 une lutte a débuté dans le centre de rétention adminitrative (CRA) du Mesnil-Amelot, paris de Roissy : inscriptions sur les t-shirts, cahier de doléances, refus de rentrer dans les chambres, gréve de la faim. Le 27 décembre, pour casser la lutte, Abou considéré par la police comme un des meneurs du mouvement est transféré au CRA de Vincennes. Le même jour, les détenus de Vincennes entament à leur tour une gréve de la faim et refusent de rentrer dans leurs chambres Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 décembre, 150 CRS font irruption dans le centre pour forcer les détenus à rejoindre leurs chambres. La répression est sans précédent. Des détenus sont grièvement blessés. Trois nuits de suite, les CRS rentreront pour mater la révolte. Jeudi 3 janvier 2008 une manifestation rassemble 200 personnes devant le centre de rétention de Vincennes. La mobilisation prend de l'ampleur. Tous les jours des rassemblements ont lieu devant le centre. Les médias parlent quotidiennement de la lutte des grévistes de Vincennes et du Mesnil-Amelot. Vendredi 4 janvier, la préfecture organise une visite guidé pour les journalistes afin de prouver que rien ne se passe à l'intérieur, et que les conditions de détention ne sont pas inhumaines. Samedi 5 janvier une manifestation rassemble un millier de personnes devant le CRA de Vincennes. Depuis le 9 janvier 2008, plus un mot, plus une ligne dans les journaux, plus de rassemblements devant le centre de rétention Nous avons décidé d'appeler quotidiennement les détenus de Vincennes pour rendre compte de la situation à l'intérieur 9 janvier 2008 : Les détenus nous racontent que le samedi 5 janvier, la police est venue voir les et leur a demandé d'arrêté la gréve de la faim sous peine de réprimande ou en échange d'une prochaine libération. Alors que la gréve de la faim a cessé, personne n'a été libéré et les pressions policères continuent : les fouilles quotidiennes plusieurs fois par jour, les difficultés à  voir un médecin Leur impression est que les autorités du centre veulent les diviser. Ce qui fait dire à certains que si rien ne changeait d'ci demain, ils reprendront la gréve de la faim. 10 janvier 2008 : Hier à 19 heures, ne voyant aucune libération, les détenus ont refusé d'être comptés et de descendre au réfectoire. Le commandant est monté. Il leur a demandé de ne pas recommencer et qu'ils seraient libérés au fur et à mesure. Les détenus nous disent jusqu' a aujourd'hui que rien n'a changé, aucune libération a eu lieu, les fouilles permanentes humiliantes continuent. Ils nous disent qu'ils restent solidaires et prennent les décisions ensembles. Nous avons appris que dans un autre pavillon, 18 personnes auraient commencé une gréve de la faim depuis 3 jours. Nous n'avons pas réussi pour l'instant à rentrer en contact avec eux. D'autres infos prochainement. L'appel lancé par les détenus doit être relayé et la mobilisation à l'extérieur doit continuer pour la fermeture des centres de rétention, pour la régularisation de tous les sans-papiers, pour la liberté de circulation et d'installation et l'arrêt de toutes les expulsions. fermeturetention@yahoo.fr
Publicité
Commentaires
Publicité