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Libre rage ( relais et point de chute !)
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Libre rage ( relais et point de chute !)
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Libre rage ( relais et point de chute !)
26 février 2008

A SUIVRE

MARS 2008
– Bourse du travail de Saint-Denis –
9-11, rue Génin, M° porte de Paris, 19 h – 21 h

La surveillance généralisée

 Organisé par Les Amis d’Orwell  

Sous prétexte de terrorisme et d'insécurité se met en place, dans une indifférence quasi générale, une société où la surveillance prend des proportions alarmantes : développement effréné de la vidéosurveillance (la ministre de l'Intérieur vient d'annoncer le triplement en trois ans des caméras sur la voie publique), utilisation de plus en plus massive de la biométrie (dans les passeports, à l'entrée des cantines scolaires, des entreprises, etc.), extension sans fin du nombre de fichiers et du nombre de personnes appelées à y figurer (fichage ADN des étrangers et des faucheurs d'OGM, fichier Stic, fichier "Base élèves", etc.), développement rapide de la technologie RFID (carte Navigo) qui promet une surveillance et un asservissement encore plus complets. Sans parler de l'Internet où chacun s'expose au regard de la police.

  Mercredi

5 Mars Le fichage de la population

Avec Maurice Rajsfus, historien et auteur de plusieurs livres sur la police et les atteintes aux libertés, notamment La police hors la loi, Des milliers de bavures sans ordonnances depuis 1968, Le Cherche Midi, 1996. Cofondateur de l'Observatoire des libertés publiques. Mercredi

12 mars

Les puces RFID, une nouvelle technologie de surveillance

« Small Brothers are watching you ! » Grâce aux nouvelles puces radio communicantes (RFID), ces étiquettes intelligentes qui remplacent peu à peu le code-barre, une multitude d’informations peuvent être collectées à des fin commerciales, mais aussi sécuritaires voire militaires.

Avec Michel Alberganti, auteur de Sous l’oeil des puces, la RFID et la démocratie, Actes Sud, mars 2007.

  Mercredi

19 mars

Urbanisme, architecture et maintien de l'ordre

L’organisation de l'espace urbain à des fins sécuritaires, c'est-à-dire l'intégration dans la conception des projets urbanistiques et architecturaux – devenue obligatoire depuis 1995 (loi Pasqua) – de dispositifs matériels visant à “prévenir la malveillance” et donc à “assurer la tranquillité publique”. En fait, il s'agit, par le biais de l'aménagement urbain, de placer la ville sous haute surveillance et de pouvoir mieux contrôler les citadins pour les protéger contre... eux-mêmes. Dans une société qualifiée de “vulnérable” aux “menaces” que le système capitaliste ne cesse d'engendrer, l'“ennemi” est, en effet, de moins en moins définissable. Intérieur ou intérieur, réel ou virtuel, local  ou global, il peut revêtir des visages multiples  : le délinquant, l'“incivil”, le mendiant, le zonard, l'étranger, le contestataire, le manifestant, l'insurgé, le subversif, le terroriste... Autant dire qu'il se fond dans la population au point de se confondre avec elle.

Avec Jean-Pierre Garnier, sociologue et chercheur au CNRS,
auteur notamment du Nouvel Ordre local, gouverner la violence, L’harmattan, mai 1999.

  Mercredi

26 mars

Internet

Présentation des outils numériques qui aident à se prémunir contre la société de surveillance, du sens critique au cryptage systématique des échanges
entre personnes.

Avec Loic Dachary, spécialiste du logiciel libre.

  

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