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Libre rage ( relais et point de chute !)
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Libre rage ( relais et point de chute !)
20 février 2011

Répression sanglante des émeutes en Libye

 

   

      

Manifestation anti-Kadhafi, le 19 février devant la Maison blanche, à Washington.

      

( Manifestation anti-Kadhafi, le 19 février devant la Maison blanche, à Washington.REUTERS/JONATHAN ERNST)

   

La répression des émeutes a été sanglante, samedi 19 février, en Libye. Au moins 12 personnes ont été tuées dans des heurts entre militaires et manifestants à Benghazi. Les autorités ont par ailleurs arrêté des dizaines de ressortissants arabes chargés, selon elles, de déstabiliser le pays.

A Benghazi (est), les affrontements ont eu lieu après qu'une foule, qui participait aux obsèques de manifestants tués vendredi, a pris d'assaut une caserne militaire se trouvant sur l'itinéraire du cimetière. Les protestataires ont jeté des cocktails Molotov en direction de la caserne et les militaires ont riposté à balles réelles. "A Benghazi, (...) ce serait des militaires africains qui tireraient à balles réelles sur des civiles : des mercenaires", affirmaient, dimanche matin, des témoins contactés par France Info.

La chaîne qatarie Al-Jazira, citant des médecins, a évoqué quant à elle un bilan de 15 morts et affirmé que les hôpitaux manquaient de sang pour soigner les blessés. Des habitants cités par la BBC ont affirmé que les militaires avaient tiré à l'arme lourde, lançant notamment des obus de mortier.

DE 77 à 104 MORTS EN CINQ JOURS DE CONTESTATION

Le bilan de cinq jours de contestation contre le régime du colonel Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, s'élevait à au moins 77 morts, la plupart à Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition. Dimanche matin, Human Rights Watch (HRW) faisait état d'un nouveau bilan, relayé par la BBC, d'au moins 104 manifestants tués.

Le procureur général Abdelrahmane Al-Abbar a ordonné l'ouverture d'une "enquête" sur les violences et a appelé "à accélérer les procédures pour juger tous ceux qui sont coupables de mort ou de saccages", selon une source sûre. Le colonel Kadhafi n'a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement mardi.




LeMonde.fr avec AFP

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