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Libre rage ( relais et point de chute !)
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Libre rage ( relais et point de chute !)
10 mai 2007

GENERATION HIP HOP MON CUL

Répétez moi ce que nous dis et dénote Génération ( sur son site internet en autre) : « AUTHENTICITE. LEGITIMITE. CREDIBILITE. » Parlons-en tiens, mettons les choses sur la table ou tapons nous la face sur les murs en se cantonnant et en s’arrêtant au fait que la culture et l'art, est un bizness comme tous les autres; un moyen de consommation, d'efficacité, d'influences ( mauvaise comme ce qu'elle peut représenter en masse ); régie par des puissances commerciales liée à notre société de mondialisation, de numérisation... Ce qui en revient toujours a : plus de pouvoirs, plus de tunes; plus de visibilité; plus de chances de rentabilité. C'est pas nouveau, bâteau, logique presque, on devrait en être désoeuvrés, sourire à des larcins et leurs exploitants ? Ne disons rien, soyons courtois, un minimum, faisons entendre ce que l'on peut un maximum, démarquons l'essentiel, et faisons-le retentir ( si c'est possible). La culture c'est quoi? L'art c'est quoi ? et pour qui ? Y'en a pour les minorités et puis pour la majorité ??! Ne perdons nous pas son ouverture et donc cette grandeur et ces richesses multiples et universelles ? Se fondrait-elle dans le foutu communautarisme de notre époque où chacun est dans son camps, tel l'indépendant/l'underground, le commercial; la pute et le mac ??! Chaque culture actuellement est divisée dans chaque sous partie qu'elle représente en dehors de toute entité. Le hip hop n'est plus hip hop, et le rap se permet maintes et diverses catégories ou nuances, sans parler de déficience, et de manquement. Comme dans chaque culture, au sein d’elle même, ses arts se divisent : on entendra donc qu'il y a rap « alternatif », rap " hardcore", rap "commercial", "underground", "courant/ classique", "caillera", " rap rock", "rap éléctro" etc.......... Dans toutes ces "sous parties"/ différences que je souligne ( je peux en oublier ), on supporte de moins en moins le mélange et encore moins l'amalgame. Moi même, j'avouerais avoir eu parfois honte de dire que je « supportais » le rap; parce que le rap est devenu tellement cliché, pittoresque et pitoyable médiatiquement, que ce soit en presse, en radio ou en télé, qui n'appartient plus à aucune culture, qui ne met plus plus en valeur aucun fondement, qui n’exprime plus ou peu de pertinence ni réelle musicalité ni recherche, ni identité artistique… On peut tellement tous les foutre dans le même sac, et les débats et les justifications sont si pesant.. Je n'ai pas envie d'avoir à justifier un art que je peux aimer et que j'estimes « juste » et beau, mais il faut encore pouvoir contempler ses "bijoux". C'est de moins en moins le cas alors que notre époque regorge de soi disants « facilité » ( technique du moins) à faire de la musique et ( soits disants ) à la communiquer; en passant des moyens techniques/ électroniques, à ceux de communication et autres. Y n'empêchent que tout est encore une question de tune. Tous est accessible si on est « riche », ou qu'on a un minimum (ou un maximum ) d'argent, sans cela, va te faire ta promo, va racoler, et puis va sucer les programmateurs radios, on connaît la chanson... Pour en revenir à notre culture hip hop ( A qui est-elle ? A ceux qui ont les moyens économiques de la diffuser ? A ces acteurs ? A ces défenseurs et/ ou prétendant détenteurs ? ); et au rap principalement ; le hip hop comme le rap qui est l'une de ses disciplines était / est en dehors du fait d'être un moyen d'expression, un melting pot de cultures diverses et variées, autant dans sa musique qui puisent dans toutes les musiques et j'aimerais souligner toutes les musiques car le hip hop puise ou du moins peut puiser partout, il n'a pas seulement jouer et sampler James Brown ; la soul ou la funk, mais aussi dans le rock ( rappelez vous Run DMC, Public Enemy et bien d’autres… ) , le blues, le classique, et pourquoi pas dans l'electro ( & autres ) maintenant ? Le rap a il me semble été rejetée au départ justement parce qu'il ne possédait pas réellement de norme musicale comme dans d’autres musiques, et qu'ils n'utilisaient pas de "vrais" instruments comme disaient certains ; et aujourd'hui si le rap puisse dans "d'autres influences" dira t'on, voir même qu'ils utilisent d'autres instruments qui ne lui "appartiendrait pas" on viendrait rétorquer que cela dépasse le rap ou que c'est du rap "jazzy" ou soul voir du rap « alternatif », "cool" ou bien pire que c'est n'est pas du rap ni réellement du hip hop car on ne sait plus ce qu’il est; et comme toute culture, on en fait des malversations et des contrefaçons médiatiques... Voilà où on en est alors que le métissage culturel, le mélange et l'ouverture est une merveilleuse étoffe comme elle est une chance qui n'est pas encore reçu ni suffisament perçu à sa juste valeur. ... Le hip hop était un certain état d'esprit, qui me semble n'avait pas à se définir, alors qu'aujourd'hui il faudrait prouver agir par cela dans le quotidien qu'on nous impose et qu'on se laisser braver Nous étions contre les règles préétablis, les jugements, les a prioris et l'enfermement, c'est cette voix tel ce blues qui s'élevait au dessus des villes par un besoin de crier et d'être entendu tout comme celui de réunir autour de faits, de cause ou même de sa propre cause, qui peut être celle de milliers d'autre. On pourrait ne pas craindre d'être mélangé; puiser, étirer sa musique, la faire changer peut-être, évoluer, grandir forcément se diversifier sans s'éloigner de ses racines de ce qui nous a poussé à chercher "autre chose". ... "Autre chose" n'est plus hip hop. "Autre chose" fait peur, autre chose interloque trop; on ne sait pas où le ranger... Il ferait peut être trop réfléchir; on ne veut pas changer notre monde, on y est pas prêt... On s'arrache le dernier string comme n'importe quel disque, les bitchs n'en finissent pas, et l'évolution fait peur par tout ce qu'elle peut renvoyer aux autres, à ceux qui ont peur, qui se suffisent et réduisent. Laissez moi rire de vos slogans, de vos phrases consensuels et de votre regard bas; ne parlez pas d'art ( et de musique ) alors que vous ne faites que du bizness et que la vie en est réduite L'argent ne prouve aucun fondement et ceux qui disaient " l'argent pourrit les gens" en sont de bons exemples vive le capitalisme; le rap a passé ce cap.
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Commentaires
R
En gros c'est bien dit.<br /> C'est meme tres bien dit!!!
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