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Libre rage ( relais et point de chute !)
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Libre rage ( relais et point de chute !)
15 août 2008

Cap sur Naplouse

Naplouse, montagne de feu, nous a aujourd’hui livré les secrets de la résistance palestinienne.
400 000 habitants. 4 camps de réfugiés, dont le plus peuplé de toute la Cisjordanie -Balata- où l´on enregistre une densité record de 24 000 habitants sur un seul km2.
Foyer de la lutte face à l’occupation israelienne, la ville est encerclée en retour par 9 checkpoints, casernes et colonies.
Arrestations, assassinats, pressions psychologiques, incursions militaires chaque nuit.
Le coeur de la ville est rythmé par les pulsions meurtrieres de son jeune voisin age de 60 ans. Naplouse, elle, dont la vieille ville date de plus de 4000 ans, n´oubliera jamais ces atrocités et l´assiegement de 2002 par Tsahal.
Deux semaines de couvre feu total, 79 morts durant les trois premiers jours. Les murs parlent encore. Les visages des martyrs sur les facades criblées de balles temoignent. La liste est longue pour énumerer les methodes d’ exactions employées par les soldats israeliens. Empoisonner la population par contamination des ressources en eau potable, pieger les cabines telephoniques, demolir les maisons encore habitees, asphyxier les chefs de la resistance. Non Israel. Non, les resistants palestiniens ne sont pas des terroristes. Ils defendent la protection des droits fondamentaux que tu violes.

 

Les enfants du camp de refugiés d´Askar près de Naplouse, eux, résistent en souriant. Ils continuent a jouer, même si l’un de leur parents est en prison. Détention administrative. Loi martiale appliquée aux civils. Le vocabulaire des rues de Naplouse est complexe pour un enfant de cinq ans. Mais la force de l’espoir les animent. Eux et leurs grand-parents issus de la Naqba. Un résistant de 73 ans nous accueille sur son toit pour nous raconter l’histoire de son village. De sa terre et de ses orangeraies. Il parle de la coexistence pacifique des juifs et des arabes sous mandat britannique. Et soudain, la violence de l´Irgoun, de la Hagannah, et de l’armée des pays arabes (Syrie, Irak et Jordanie). Il les accusent d’avoir offert la terre de ses ancetres a Israel, sur un plateau d’argent. Il raconte l´hypocrisie de ses voisins lui promettant de revenir aux siens et à sa terre 15 jours apres son depart force vers les villages environnants. Les tentes s’envolent. La promiscuite s’installe. L’UNRWA trouve sa raison d'être après les non sens du plan de partage. Son village idyllique de Palestine 48 est devenu Israel. Mais a Naplouse, l´Histoire demeure. Aujourd´hui, le monde est un village. Et la resistance peut devenir globale.

Emilie- Génération Palestine- source : http://www.temoins-acteurs.org
www.generation-palestine.org
 

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