Soutien à Moïse Diakité et aux autres inculpés de "Vincennes"
Le 21 juin, au centre de rétention de Vincennes, un retenu tunisien meurt dans des circonstances encore non élucidées. Le lendemain, une marche silencieuse organisée en sa mémoire par ses codétenus est brutalement réprimée, déclenchant alors une révolte collective au cours de laquelle le centre prend feu.
Cinq
anciens retenus sont à ce jour emprisonnés et
poursuivis.
Parmi eux, un père de famille parisien qui vit
en France depuis 18 ans, M. Moïse Diakité est plus
particulièrement suivi par le Réseau éducation
sans frontières.
Compagnon d'une Française avec
laquelle il élève 7 enfants, tous français, il
illustre parfaitement l'illégitimité d'une politique
d'immigration qui enferme, expulse, sépare des familles et des
gens qui s'aiment au seul prétexte qu'ils n'auraient pas de
papiers.
Comme il le fait pour M. Diakité, le RESF exprime
son entière solidarité à chacun des inculpés
du centre de Vincennes :
- 2 jeunes majeurs, Ekma Moutaré,
18 ans à peine, et Ali Diallo qui vivent
très mal
leur détention,
- Mahamadou Dramé, qui travaillait
et cotisait depuis des années en France
- et enfin
Slaheddine El Ouertani, venu en France pour envoyer de l'argent à
ses parents malades et qui, aujourd'hui, se retrouve dans le coma
suite à une agression dans sa cellule.
Pour chacun d'eux,
le RESF Paris ( en autre ) demande l'arrêt des poursuites et la libération
immédiate!
( Source RESF )