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Libre rage ( relais et point de chute !)
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Libre rage ( relais et point de chute !)
4 juillet 2017

Dix ans après la mort de Lamine Dieng dans un fourgon de police, la Cour de cassation a confirmé le non-lieu.

La famille Dieng envisage un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Ramata Dieng, une des figures de proue de la lutte contre les violences policières, s'exprime.

Violences policières : la justice classe l’affaire Lamine Dieng sans suite
La famille de Lamine Dieng a désormais épuisé tous les recours judiciaires possibles en France. La Cour de cassation a rendu sa décision mercredi 28 juin : l’ordonnance de non-lieu rendue par la chambre d’instruction de Paris en juin 2014 et juin 2015 (en appel) est confirmée. La famille de la victime va devoir verser la somme globale de 2000 euros aux huit policiers accusés. 

Le 17 juin 2007, Lamine Dieng, un jeune de 25 ans est mort asphyxié dans un fourgon de la police du 20e arrondissement de Paris. Les proches de la victime avaient lancé une procédure judiciaire pour administration de coups mortels et non assistance à personne en péril. Au cours de l’intervention, le jeune homme s’est retrouvé plaqué sur le ventre, les mains menottées dans le dos, les pieds sanglés tout en subissant le poids de quatre agents sur le corps. Selon les légistes, « l’asphyxie mécanique est due à l’appui de la face contre le sol maintenue au niveau crânien »

Selon le compte-rendu de la Cour de cassation que Saphirnews a pu consulter, « les policiers ont dû utiliser la force pour maîtriser Lamine Dieng, compte tenu de son agressivité et de son état d’agitation »et « l'usage de cette force a toujours été raisonné et proportionné ». La Cour estime en outre que « la cause certaine de la mort de Lamine Dieng n'est pas établie » car la première autopsie concluait que « la mort pourrait être due à une cause toxicologique par prise importante de produits stupéfiants » tandis que la seconde avance que « la mort est la conséquence d'une asphyxie rapide, due à une régurgitation alimentaire, accélérée par des troubles respiratoires liés à la prise de produits stupéfiants et à l'appui facial du défunt contre le sol ». La Cour récuse également l’accusation de non-assistance à personne en péril car les policiers ont « immédiatement porté secours à Lamine Dieng lorsqu'ils ont constaté qu'il faisait un arrêt cardiaque ».
Source : http://www.saphirnews.com/Violences-policieres-la-justice-classe-l-affaire-Lamine-Dieng-sans-suite_a24143.html
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